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Qu'est-ce qu'on regarde ce soir ?
4 février 2016

Ciné Rendez-vous #17 : Newt la petite emo (Aliens, le retour) /!\SPOILERS

Holà les amigos ! Comment ça va ?

Alors, qu’est-ce qu’on regarde ce soir ? Pour une fois, faisons les choses dans le bon ordre. On a regardé Alien, le Huitième Passager la semaine dernière. Au tour maintenant d’Aliens, le Retour de James Cameron.

Déjà j’ai une question d’ordre psychologique : POURQUOI JAMES CAMERON ?? Est-ce qu’il n’a pas déjà fait assez souffrir le monde comme ça pour en rajouter une couche ? Pourquoi ne pas avoir gardé Ridley Scott ? Nan parce que bon, des merdes, il en a fait des belles, James Cameron ! Avatar, Titanic, tout ça c’est lui ! Abyss c’est de lui ! (Je sais, je suis désolée)

Mais bon, on verra bien ce que ça donne. En sachant que Cameron a quand même une capacité incroyable à inclure Arnold Schwarzenegger dans ses films, on peut avoir de bonnes surprises. Huh ?

Mais bon, revenons au film en lui-même, après tout, c’est pour ça qu’on est là. Déjà, dans le titre, il y a un S à “Aliens”, ce qui n’annonce rien de bon pour les personnages. Non mais plusieurs aliens, vous imaginez le bordel ?

Sans déconner, avouez que vous n’auriez même pas survécu trente secondes. Moi, je serais morte dès le premier film, de toutes façons. J’aurais essayé d’aller sauver Dallas et je me serais faite bouffer. Ouin. Mais en même temps c’était un beau gosse, il en valait la peine. Non ? Ouais, non, en fait.

Reprenons. L’histoire commence alors qu’un vaisseau tombe sur une navette paumée dans l’espace. Il s’agit bien entendu de celle du Nostromo dans lequel Ripley s’était échappée de l’alien dans l’épisode précédent. On voit donc miss Ripley (Sigourney Weaver) et le chat Jones en hypo-dodo, et ils sont récupérés par des gens, qui les emmènent dans une espèce d’infirmerie (tout ceci est pour le moment très clair !). Lorsque Ripley se réveille, elle essaye de savoir où elle est, qui sont les gens qui l’entourent, tout ça. Normal. Jusqu’au moment où arrive Monsieur Burke (Paul Reiser) avec cet enfoiré qu’est le chat (rappellez vous, il n’avait pas montré un seul signe de compassion devant la mort de son maître).

S’ensuit un dialogue des plus chiants du cinéma, avec celui des retrouvailles Princesse Leia/Han Solo dans Star Wars Episode IV : Le Réveil de la Force et la totalité des dialogues du film Abyss.

Ripley : Dites, ça fait longtemps que je suis là ?

Burke : Non, vous êtes arrivée il y a trois jours.

Ripley : Attends, je me suis mal exprimée. Est-ce que ça fait longtemps que j’ai quitté le Nostromo ?

Burke : *air gêné*

Ripley : Eh oh, je te cause !

Burke : *air gêné*

Ripley : EH OH !

Burke : Personne ne vous a rien dit ?

Oh putain, c’est déjà beaucoup trop long.

Ripley : Non. Vas-y, balance-le, ton scoop.

Burke : Eh bien… ça fait 57 ans que vous dérivez avec le chat dans l’espace.

Oh punaise. 57 ans ? Ça en fait, du temps.

Donc Ripley est un peu traumatisée, mais en fait, ça va.

Du coup, comme elle est sur pieds quelques jours après, elle a une réunion avec “la Compagnie”, celle dont on ne cite jamais le nom mais qui est pourtant au centre de tout, si tant est qu’il y ait un centre à ce film.

La Compagnie lui en veut un peu d’avoir détruit le Nostromo, parce que bordel, il avait coûté cher ! Ripley essaie donc de se défendre en expliquant l’attaque subie par le Nostromo, et le massacre de son équipage par l’alien. Elle invoque, en gros, la légitime défense.

Mais personne ne veut l’écouter. Tous l’accusent de folie. Surtout qu’ils expliquent qu’en 57 ans, la planète où a été découvert l’alien a été colonisée, et personne ne s’est jamais plaint d’une présence hostile. EN MÊME TEMPS l’alien tue les gens ! Comment voulez-vous qu’ils aient le temps de se plaindre ? Mais bon, ils disent ça, et décident de punir Ripley pour la perte du Nostromo. Ils lui retirent donc sa licence de vol, OULALA les vilains.

Je tiens à préciser que cette phrase est méga stylée en anglais, mais selon Google Traduction, en français, ça donne ça :

Ce qui, vous me l’accorderez, n’a aucun sens.

Enfin bref.

Ripley rejoint son nouveau meilleur ami Burke, qui est l’avocat de la Compagnie, et lui demande combien de colons il y a sur la planète en question. Et le gars, sans pression, lui répond “soixante dix familles”. Forcément, Ripley est choquée, car à l’époque (1986, je vous rappelle), qui dit “famille” dit forcément “enfants”. Et si effectivement un alien se trouve toujours là-bas, ben… c’est la merde.

Finalement, quelques temps plus tard, alors que Ripley vit toujours avec cette saleté de chat et s’est même coupé les cheveux, d’une coupe qui la fait officiellement passer du statut de femme charmante à celui de femme qu’on veut bien avoir dans son lit seulement si la lumière est éteinte et les volets fermés.

Non, je me moque, mais Sigourney, elle est toujours belle (HUM HUM HUM pardon je m’étouffe dans ma propre hypocrisie) !

On la voit, car Burke et le commandant Gorman (William Hope), un marine de… ben de l’armée, normal. Ils viennent pour discuter avec Ripley. Seulement, en ouvrant la porte et en voyant qu’il s’agit de Burke, Ripley leur claque la porte au nez.

Finalement, pour pouvoir rentrer, Burke utilise l’argument ultime : “on a perdu le contact avec la colonie !”. En bonne citoyenne, Ripley se résoud à lui ouvrir la porte. Malgré ça, elle refuse quand même d’aller porter secours aux colons.

Burke : Allez, fais pas ta pute !

Ripley : Nan mais oh, tu me traites pas de pute ! J’ai pas envie d’y aller, c’est tout.

Burke : Mais pourquoiiiii ?

Je vous promet qu’on peut l’écrire comme ça vu son intonation.

Gorman : Soit pas con, tête de noeud. Elle a déjà combattu un alien, elle veut pas y retourner.

Burke : Oui mais tu seras pas toute seule, Ripley ! Il y aura les marines de Gorman avec toi ! Tu verras, ils sont gentils. En plus il y a des filles, comme toi !

Ripley : Même, je suis pas d’accord. Je suis sûre que dès qu’on aura récupéré l’alien, la compagnie voudra le garder pour l’étudier !

Burke : Non, promis. Tu as ma parole qu’on l’exterminera.

Bon. Du coup, Ripley est d’accord pour aller avec les marines, mais Burke évoque aussi la possibilité que ce soit seulement le transmetteur qui déconne. Mais on est jamais sûrs de rien, alors autant emmener toute une équipe de gros bras. Burke promet aussi à Ripley qu’elle sera commandante de bord, comme elle l’était à bord du Nostromo.

Ripley fait donc la connaissance de notre fameuse équipe de gros bras. Nous avons donc Gorman, que nous avions déjà rencontré. Nous avons Kyle Reese (Michael Biehn) SI SI je vous jure. Nous avons Relou (Bill Paxton, de toutes façons il est toujours relou, lui, dans ses films). Nous avons Black sans intérêt (Al Matthews). Nous avons Fausse Maman de John Connor (Jenette Goldstein). Nous avons la caporale Dietrich, qui, elle n’a pas de surnom, désolée (Colette Hiller). Nous avons Drake, pas non plus de surnom, oh, ça va (Mark Rolston). Nous avons Jean-Jacques (Daniel Kash), Jean-Mi (Ricco Ross) et Michou (Tip Tipping). Nous avons Grishka (Trevor Steedman). Et nous avons le légendaire Bishop (Lance Henriksen) ! Déconnez pas, tout le monde connaît Bishop.

Mais quand même, James Cameron s’est prit pour Christopher Nolan, a toujours réutiliser les mêmes acteurs, ou quoi ? (héhé)

Regardez : Lance Henriksen joue aussi dans Terminator et Piranhas 2 de Cameron. Michael Biehn, ben, c’est Kyle Reese, donc Terminator aussi ! Et il a joué dans Abyss aussi (le pauvre, il jouait le psychopathe en plus) ! Sigourney Weaver a joué dans Avatar aussi, toujours de Cameron. Bill Paxton le relou a joué lui aussi dans Terminator, mais aussi dans Titanic. Quant à Jenette Goldstein, elle est donc la mère adoptive de John Connor dans Terminator, le Jugement Dernier, et elle a un rôle mineur dans Titanic. C'est vraiment du recyclage à la Nolan, ça ! Ils sortent tous de Terminator ! Putain, ça m’énerve ! (oui, ça n’a aucune raison de m’énerver MAIS ça le fait quand même, ça va, oh)

Bref, tous les marines, à part Kyle Reese et Bishop, se foutent de la gueule de Ripley, l’appellent “Blanche-Neige”, parce qu’elle n’a pas l’air super badass, comme ça. Oh, si vous saviez, les amigos, vous ne diriez pas ça. Mais bon. Kyle Reese, qui est le chef, demande à Ripley de dire quelques mots au sujet de l’alien. Elle commence alors à pseudo-pleurnicher, genre “et là, il est sorti du ventre d’Ollivander ! J’ai perdu tous mes amis à cause de cet enfoiré !”. Les marines l’arrêtent aussitôt : ils n’ont pas peur.

Ripley : Okay bande de cons, venez pas pleurer s’il vous bave de l’acide dessus, hein. Surtout que la moitié d’entre vous n’est pas américaine, donc ça amplifie mes chances de vous voir tous crever.

Alors bon, c’est parti. Les marines arrivent à la colonie avec Ripley et Burke. Euh, attendez. Pourquoi Burke ? C’est pas juste l’avocat, lui ?

Bref, peu importe, Burke est là aussi, point barre.

Arrivés sur place, ils décident de se rendre tous ensemble à l’intérieur pour voir plus ou moins à quoi ça ressemble. Tout est vide et brisé. Sauf que sur le détecteur de mouvement, il y a quelque chose en approche. Quelque chose qui arrive vite, et qui, théoriquement, et maintenant sous les pieds des marines. Ripley soulève une planche du sol, et trouve…

OOOOOH ELLE EST TROP MIGNOOOOONNE !!

Hum, pardon. J’ai un coeur, je vous rappelle. Désolée mais je ne peux rien faire contre cette petite bouille, c’est comme me montrer un film avec Macaulay Caulkin ou Haley Joel Osment, je résiste pas. On peut plus rien faire pour moi, là, c’est foutu.

Enfin bon, passé cet état d’âme, la petite fille (Carrie Henn) se sauve dans les conduits d’aération. Ripley se lance aussitôt à sa poursuite, et à force de paroles et de câlins, elle parvient à ramener la petite au vaisseau, en trouvant un cadre avec une photo de la gamine. En dessous de la photo est inscrit “Rebecca Jorden”, à savoir le nom de la petite fille.

En la ramenant au vaisseau, les marines examinent la petite, mais elle ne répond à aucune de leur question, visiblement traumatisée. En même temps, se planquer des aliens (déconnez pas, c’est forcément eux) pendans plusieurs semaines dans un tuyau de maintenance avec pour seule compagnie une poupée borgne (oh mon Dieu je vais faire des cauchemars), ça a de quoi traumatiser n’importe qui.

Heureusement, Ripley, qui sait s’y prendre avec les enfants visiblement, arrive, et trouve une tactique pour faire parler la gosse.

Ripley : Je m’appelle Ripley.

MERCI CAPTAIN OBVIOUS !

Ripley : Toi tu t’appelles Rebecca, c’est ça ?

Rebecca : Newt.

Ripley : Quoi ?

Moi : Quoi ?

Tout le monde : Quoi ?

Rebecca : Personne ne m’appelle Rebecca, à part mon frère. Mon nom, c’est Newt.

Hum hum. Qu’elle ait un petit surnom, je dit pas, c’est une gamine, en plus Newt c’est mignon comme tout.

Mais quel est le rapport entre RE-BE-CCA et NEWT ? Non mais cherchez pas, il n’y a qu’une seule réponse à cette question : aucun. Il n’y a aucun rapport entre Rebecca et Newt. Mais bon, puisqu’elle veut qu’on l’appelle Newt, soit. En plus c’est moins long à écrire !

Bref, Newt et Ripley commence à parler famille, tristesse et tout le bordel. Ripley pose quand même une question intéressante : “où sont tes parents, ma petite louloute ?” “ILS SONT MORTS” réplique Newt. Waouh, comment c’est déjà une emo à dix ans, quoi.

Ensuite, Ripley fait la connaissance de la poupée, qui s'appelle Casey et qui fait franchement flipper.

Enfin bon, Ripley décide de garder Newt (et Casey) avec elle, pendant que les marines vont chercher les colons, qu'ils ont repérés près du réacteur nucléaire du complexe. Elles restent donc avec Burke et Gorman, et Drake et Dietrich les pilotes, dans la navette de secours. Les marines finissent par retrouver les colons, mais ils sont tous dans un sale état.

Nul doute pour Ripley : ce sont des aliens qui ont fait ça. Oui, vous avez bien lu : pas UN, mais DES aliens ! Vous trouvez que je m'avance un peu si je dis qu'ils sont carrément dans la merde ? Kyle Reese demande par radio à Ripley ce qu'ils doivent faire si les aliens attaquent. Ripley réalise alors que les balles avec lesquels sont chargés les flingues des marines sont des balles explosives. Pratique pour tuer des aliens, mais moins quand on est juste sous une charge nucléaire lourde, disons. Ripley interdit alors formellement aux marines de se servir de leurs armes. Black sans intérêt récupère alors toutes les cartouches. Seulement, Fausse Maman de John Connor a… gardé une cartouche secrètement ! Oulala ! C'est vilain !

Et effectivement, ce qui devait arriver arriva, des dizaines (oui, des dizaines !) d’aliens surgissent de nulle part pour manger tous crus les marines. Bien entendu, Fausse Maman de John Connor tire dans tous les sens.

Elle finit évidemment par abîmer le réacteur nucléaire, et la moitié des marines se font bouffer. Là, c’est donc carrément la merde. Mais Ripley se rendant compte qu’elle est l’héroïne, qu’elle peut donc faire n’importe quoi, tout le monde va la trouver badass, elle décide de prendre une voiture (si si), et de foncer sauver les marines restant, avec, bien entendu, des passagers de choix : Burke (expérience de combat : 0), Gorman (aucune réaction face à la mort de ses camarades) et Newt (10 ans et dix kilos toute mouillée, je vous rappelle).

En plus, je voudrais pas faire genre, Monsieur Cameron, mais Ripley a loupé cinquante-sept ans d’avancées technologiques. Faites moi croire qu’une personne qui n’a pas vu le monde depuis cinquante-sept ans serait capable de conduire une Zoé ! Mais bon, Ripley étant tout aussi badass que la petite Newt, elle sait parfaitement conduire une voiture du future, no problemo les amigos. Donc Ripley va sauver les marines, et en essayant de faire rentrer un d’eux, Gorman est blessé à l’acide. Ah oui : je vous avez dit que la salive des aliens était acide ? Non parce que sinon, c’est pas drôle. De simples aliens hyper-agressifs, c’était trop facile.

Bon, il est maintenant temps de sortir du complexe, parce que bon, ce serait con que ça nous explose sur le museau.

Fausse Maman de John Connor : Bon, qu’est ce qu’on fait ?

Newt : Je voudrais pas dire, mais c’est toi qui nous a mis dans la merde.

Mais si, c’est une emo, rappelez-vous ! “My parents are dead, blablabla”

Le dialogue continue, jusqu’à ce qu’on arrive à cette solution merveilleuse :

Ripley : On a qu’à détruire le complexe avec une charge nucléaire !

Burke : Hého nan ! Il a coûté cher !

Relou : Super Ripley, et tu la sors d’où ta charge nucléaire ?

Kyle Reese : A mon avis, tu ne veux pas le savoir.

EH OH ! Qui s’occupe des dialogues, sur ce blog ? C’est n’importe quoi ! Gérard, faudra qu’on parle, toi et moi !

Mais bon, tout le monde est d’accord pour placer dans le complexe cette fameuse charge nucléaire sortie de l’anus de Satan (enfin, de Ripley, même si ça ne change pas grand chose). Il suffit juste maintenant d’attendre que la navette, conduite par Drake et Dietrich, vienne les chercher.

Sauf que non.

En fait, un alien avait réussi à s’introduire dans la navette, dévorant Dietrich et Drake.

La navette se crashe donc quelques mètres plus loin (normal, si y’a pas de pilote).

Donc les marines restants, Ripley, Burke et Newt doivent se planquer dans le complexe en attendant d’hypothètiques secours (excellente idée, les amis !). Sauf que Bishop, l’androide (que Ripley déteste, rappelez vous Père Cornelius), leur explique que non, bande de petits puceaux ! A cause de Fausse Maman de John Connor, le complexe va exploser d’ici quelques heures ! Mais bon, Bishop, c’est Bishop. Il est cool. Et puis surtout, c’est un putain de robot. Du coup, il se porte volontaire pour aller jusqu’à l’émetteur radio, afin de télécommander la seconde navette de secours jusqu’aux héros et ainsi les sauver d’une mort atroce. Ce qui, en soit, est plutôt sympa. Bshishop s'en va donc. Pendant ce temps là, Ripley élabore un plan pour tuer les aliens avec Kyle Reese. Je voudrais pas faire ma fille de mauvaise foi, mais elle faisait déjà ça dans Alien, le Huitième Passager, et ça n'a pas marché… Mais le plan est un peu différent là, donc, on sait jamais. (Oui, j'espère trop, mais arrêtez de vous foutre de ma gueule !)

Le plan, la dernière fois, si vous vous souvenez bien, c'était de pièger l’alien dans un couloir d'aération, puis le brûler vif. Cette fois, Ripley et Kyle Reese demandent à Relou et Fausse Maman de John Connor de chalumeauter les portes pour que les aliens se retrouvent bloqués et qu'on leur fasse leur fête, à ces enfoirés. Enfin, je voudrais pas être de mauvaise foi encore, mais les aliens sont plusieurs, donc pas tous au même endroit… si ? Bon, on verra bien. Pour le moment, on chalumeaute, on chalumeaute.

C'est le soir assez rapidement, il est donc temps pour la petite Newt d'aller se coucher. Ripley la berce, mais la gamine explique qu'elle ne veut pas dormir, qu'elle va faire des cauchemars. Ripley vérifie alors sous les yeux (enfin, sous l'oeil) de la poupée Casey, et le verdict est formel : pas l'ombre d'un cauchemar ici.

Newt : C’est normal qu'elle fasse pas de cauchemars, c'est qu'un bout de plastique.

HARD CORE CHILD !!!!

Mais bon, la petite finit par s'endormir, avec Ripley dans son lit (roh le cliché).

Quand Ripley se réveille, elle se rend compte que Newt n’est plus là. Les boules ! Vous imaginez, vous ? La gamine dont vous vous occupez, qui vous aime bien et que vous aimez bien a disparu alors que vous vous occupiez d’elle ?

Ripley retrouve donc la petite, planquée sous le lit. Ah ouais d'accord ! Ça se la joue emo et en vrai ça se pisse au moindre alien qui pointe son nez !

Mais en réalité, Newt a de bonnes raisons de s'inquiéter. Effectivement, deux aliens encore à l'état larvaires se sont introduits dans le labo. Bataille acharnée, à base de “gnnnnn”, et d’expressions faciales tout à fait désopilantes de la part de Newt.

Ripley tente la super solution de faire de grands signes à la caméra, mais on voit une main masculine éteindre l'écran de surveillance à cette vue. Et là… Oh mon Dieu ! Il s'agit de Burke ! Moi qui pensait qu'il était gentil…

Mais je me dis que Ripley, elle aurait du se mettre à poil, en vrai. Ou alors mettre Newt à poil ! Burke n'aurait rien pu faire contre ça ! Au lieu de ça, elle se condame toute seule, en fait. Finalement, c'est Kyle Reese qui les trouve toutes les deux, et les sauve.

C'est donc maintenant que se pose LA grande question : que foutaient ces larves d’aliens dans le labo ?

La réponse nous provient droit de Ripley : c'est Burke qui les a mises ! Une preuve ? Pas besoin, voyons ! C'est l'héroïne, ça suffit comme preuve !

On emprisonne donc Burke pour qu'il ne recommence pas, et on commence à s'occuper des histoires d'adultes, par exemple : “qui a coupé le courant ?”. La réponse : les aliens, avec leurs petits doigts et leur super-intelligence, voyons ! Nan mais c'est vraiment ça, la réponse ! Les aliens se dirigent donc droit sur nos amigos, à travers le sol. Ils mangent Relou et beaucoup d'autres gens, et… Burke se casse ! Il se fait la malle, cet espèce d'enfoiré ! Décidément, c'est pas le gentil que j'imaginais au début… Mais heureusement, il se fait choper par un alien et manger tout cru. Heureusement pour nous, hein. Et pour lui, parce qu'il a quitté ce film. Je l'envie, quelque part. Enfin bon, les quelques survivants qui restent  (Ripley, Kyle Reese, Newt, Fausse Maman de John Connor et Gorman) parviennent à semer d'autres aliens, au prix de la décédation de Gorman et Fausse Maman de John Connor.

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Ils se sacrifient, en fait, parce qu'ils sont à court de munitions. Ils préfèrent donc faire exploser une grenade sur eux, en tuant le plus possible d’aliens autour. Sauf que ces cons là n'avaient pas pensé que le souffle de la grenade allait pulvériser Newt dans un ventilateur (éteint, heureusement), l'entraînant jusque dans les sous sols de la base. Ripley et Kyle Reese se précipitent pour aller la chercher, et ils se trouvent juste au dessus d'elle. Il peuvent se voir à travers un grillage. Newt est dans l'eau jusqu'à la taille, environ. QUAND TOUT À COUP…

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Nooooon ! La petite est entraînée par l’alien, et disparaît dans les eaux. NAN ! James tu n'as pas le droit ! On. Ne. Tue. Pas. Les. Mignonnes. Petites filles !! Interdit ! Jamais !

Bien sûr, Ripley pète un câble, elle veut récupérer la gamine. Son argument : “mais ils ne les tuent pas, ils s'en servent comme cocons, elle est toujours vivante !”. Cette psychologie est tout à fait respectable. Mais alors laissez moi m'interroger… POURQUOI ELLE SAUVE PAS LES AUTRES ALORS ??? Nan parce que les aliens gardent aussi les autres marines en vie, techniquement ! Mais bon, ça, Ripley (et James Cameron !) semble l'avoir oublié, et n'en a que pour Newt. C'est limite injuste, ça ! Mais bon, avant de finir de péter un câble, Ripley se rend compte que Kyle Reese est blessé à l’acide, lui aussi. Elle va donc le déposer dans la navette, que Bishop a réussi à ramener sur la passerelle. Puis elle retourne avec son lance-flamme de bitch et sa ceinture de grenades niquer des races d’aliens pour sauver Newt.

Bon, Newt, ça va. Elle est dans un cocon, mais Ripley la fait sortir ni vu ni connu. Ça donne l'une des images les plus connues et badass du cinéma des années 80 :

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Mais après cette évasion improvisée, Ripley et Newt tombent sur : LE NID. Alors le nid, pour faire simple, c'est un endroit rempli d'oeufs d'aliens tout prêts à éclore. Et près d'eux.... LA MOTHER ALIEN.

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La mother, t'as pas spécialement envie de t'y frotter, si tu vois ce que je veux dire. Mais Ripley, qui aime bien jouer avec le feu et mettre en danger sa vie et celle d'une innocente gamine, elle commence à faire mine de brûler les oeufs ! Excellente idée, Ripley ! Vraiment ! Enfin bon, la mother, c'est normal, elle est pas très contente, du coup elle pourchasse Ripley et Newt. Elle arrive même à utiliser un FUCKING ASCENSEUR ! Appuyer sur le bon bouton d'ascenseur, et tout ! C'est fou, ça, quand même.

Mais en arrivant sur la passerelle, Ripley découvre avec effroi que la navette ne s'y trouve plus, ce qui nous vaut un superbe : “BISHOP ESPÈCE DE SALAUD !”. La mother arrive, et Ripley est bien obligée de poser Newt pour qu'elle se cache. Ripley, elle, elle emprunte un espèce de Robot-Pacific-Rim pour tabasser la Mother, en sortant cette phrase qui restera à tout jamais dans les annales : “GET AWAY FROM HER, BITCH !” (traduisez : “éloigne toi d'elle, salope !”).

Elle marave donc la gueule de la Mother, et, ô surprise, la navette réapparaît ! Avec à son bord, Bishop, qui avait dû quitter la passerelle à cause de son instabilité.

Tout est bien qui finit bien, j'ai envie de dire.

Ripley place Bishop, Newt et Kyle Reese en hypo-dodo, puis s'y met elle-même. Seulement, on croit entendre un bruit, comme l'éclosion d'un oeuf. Et… FIN !

Le suspens est insoutenable. Les aliens vont-ils revenir faire chier Ripley pour la énième fois ? On se le demande.

Avant de vous quitter, les amigos, j'aimerais partager avec vous la tête de Newt maintenant, parce que ça vaut le détour. Enfin, je veux dire, c'est bon à savoir.

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Voilà les amigos, j'espère que ça vous aura plu, si c'est le cas n'hésitez pas à le partager dans les commentaires !

Allez, j’vous aime !

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Commentaires
C
Pardon pour les images de la fin, l'ordinateur a décidé de n'en faire qu'à sa tête... normalement vous devriez pouvoir cliquer dessus ! <br /> <br /> Et je n'avais pas pensé, mais pour ceux qui n'ont pas lu le décryptage d'Alien, le Huitième Passager, le voici : http://cinephiloudu60.canalblog.com/archives/2016/01/27/33280403.html<br /> <br /> Allez, j'vous aime !
C
Par ici les commentaires !<br /> <br /> Eh, pour moi, 7h54, c'est encore la nuit ! Donc techniquement je n'étais pas en retard ! BIM !
Qu'est-ce qu'on regarde ce soir ?
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